Les mérites de certaines sourates et versets.
d'après Abdellah As Saber dans Les clefs de la délivrance (éditions La Ruche)
Elle renferme tant de qualités qui n'existent pas ailleurs, au point qu'on a dit qu'elle rassemble tout le Coran. Cette sourate qui compte vingt-cinq mots renferme toutes les sciences du Coran. Elle a plus de quatorze Noms dont notamment La Mère du Livre (Ummu al-Kitab). Ce qui montre sa noblesse et son caractère sublime. Comme elle assure la validité de la prière puisque si on ne la récite pas dans chaque rak'a d'une prière, celle-ci est invalidée, on la considère comme la plus grande sourate du Coran, conformément au hadîth où le Prophète dit à Abu Sa'id in, al-Mu'alla : "Veux-tu que je t'enseigne une sourate qui est la plus grande sourate dans le Coran ? C'est la sourate qui débute par : "Louange à Dieu, le Seigneur des mondes.""
On l'appelle aussi al-munajjiya (celle qui sauve). Il y a plusieurs Traditions sur ses vertus et son effet salutaire :
Abdul Malik ibn 'Umayr rapporte que le Prophète a dit : "La sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) est un remède contre tous les maux." Dans sa version, Jabir ibn Abdullah ajoute : "Sauf la mort."
Ali ibn Abi Talib rapporte que le Prophète a dit : "La sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) provient d'un trésor sous le Trône (de Dieu)."
Dans un hadîth célèbre, recensé par Bukhari et d'autres auteurs des recueils du hadîth, Abu Sa'ïd al-khudri rapporte ceci :
"L'Envoyé de Dieu nous a envoyé dans une expédition. Nous étions trente cavaliers. Nous nous sommes arrêtés près des tentes du clan d'une tribu arabe. Nous avons demandé aux gens de ce clan de nous accorder leur hospitalité mais ils ont refusé. Puis le chef du clan fut piqué par un scorpion. Ils sont venus nous demander : "Y a-t-il parmi vous quelqu'un qui sait soigner par incantation contre la piqûre d'un scorpion ?" J'ai dit : "Oui, c'est moi, mais je ne le ferais que si vous nous donnez quelque chose." Ils ont dit : "Nous vous donnerons trente brebis." J'ai alors lu sur lui sept fois la sourate al-Fatiha (la Liminaire) et il fut sauvé. En revenant à Médine, j'ai informé l'Envoyé de Dieu de ce qui est arrivé. Il m'a dit : "Qu'est-ce qui te fait croire que c'est un remède ?" J'ai répondu : "Ô Envoyé de Dieu ! C'est quelque chose que j'ai ressenti intérieurement." Il a dit alors : " Mangez de ces moutons et faites nous en goûter ! "
Muslim a recencé dans son Sahih, le hadîth suivant que rapporte Ibn Abbas : "Pendant que Gabriel était assis avec le Prophète il entendit un bruit au dessus de lui. Il leva la tête et dit : "C'est une porte du ciel qu'on a ouverte aujourd'hui et qu'on n'a jamais ouverte auparavant." Un ange en descendit. Gabriel dit alors : "C'est un ange qui vient de descendre sur terre et qui n'y est jamais descendu auparavant." L'ange en question salua puis dit au Prophète : "Je t'annonce la bonne nouvelle de deux lumières qu'on t'accorde et qu'aucun autre prophète n'a reçues avant toi. Ce sont la sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) et les trois derniers versets de la sourate al-Baqara (la Vache). Tu ne liras pas un seul de ces versets sans que tu ne bénéficies de ses effets salutaires ! "
La Sourate al-Baqara (La Vache).
Dans le hadîth que rapporte Abu Umama al-Bahili, l’Envoyé de Dieu a dit : « Lisez la sourate al-Baqara car sa pratique constitue une bénédiction et son abandon un regret et elle est inaccessible aux sorciers et aux charlatans.»
Abu Hurayra rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Ne faites pas de vos maisons des cimetières. Satan, en effet, fuit la maison où on lit la sourate al-Baqara (La Vache).»
Shal Ibn Sa‘d rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Chaque chose a son sommet et le sommet du Coran, c’est la sourate al-Baqara (La Vache). Celui qui la récite la nuit dans sa maison, le démon n’y entre pas pendant trois nuits de suite. Celui qui la récite le jour, le démon ne pénètre pas dans sa maison trois jours de suite.»
Bukhari rapporte la Tradition sur Abu Hurayra dans le récit de la Sadaqa (l’aumône) où le djinn l’a rencontré lui a dit : « Lorsque tu t’installes dans ton lit, récite le verset du Trône (de la sourate al-Baqara). Tu ne cesseras d’être protégé par Dieu et aucun démon ne s’approchera de toi jusqu’à ton réveil le matin.» Le Prophète a dit : « Ce qu’il (le démon) dit est vrai même s’il est menteur.»
Ibn Mas‘ud rapporte ceci : « Un homme a dit : ‘‘Ô Envoyé de Dieu ! Enseigne-moi quelque chose qui me soit utile par la grâce de Dieu !’’ Il lui dit : ‘‘ Lis le verset du Trône (II/255), car il te préserve toi et tes enfants et préserve ta maison et même les pièces qui sont dans les alentours.’’ »
Al-Hassan rapporte que le Prophète a dit : « Gabriel est venu me voir et il m’a dit qu’un démon parmi les djinns ruse contre toi pour te nuire. Aussi, lorsque tu regagnes ton li, récite le verset du Trône. »
Abu Qatada rapporte aussi ce hadîth : « Celui qui récite le verset du Trône dans un moment d’affliction sera secouru par Dieu. »
Abu Umama al-Bahili rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui récite le verset du Trône à la fin de chaque prière rien ne l’empêche d’entrer au Paradis sinon la mort. »
Abu Mas‘ud al-Ansari rapporte dans les deux recueils authentiques (as-Sahihayn) de Bukhari et de Muslim que l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui récite les deux derniers versets de la Sourate al-Baqara (La Vache) au cours de la nuit, ils le protègent de tout. »
Al-Nu‘man ibn Bachir rapporte que le Prophète a dit : « Dieu a écrit deux mille ans avant de créer les cieux et la terre un livre d’où Il a fait descendre deux versets par lesquels Il a parachevé la sourate al-Baqara (La Vache). Lorsqu’on les récite dans une maison, le démon ne s’en approche pas trois nuits de suite. »
On rapporte d’après Hudhayfa et Abu Dhar, que le Prophète a dit : « On m’a donné ces versets de la fin de la sourate al-Baqara (La Vache) d’un Trésor sous le Trône (divin) qu’aucun prophète n’a reçus avant moi. »
La Sourate al-Baqara (La Vache) renferme aussi un grand verset que Dieu – qu’Il soit exalté – a institué comme recours pour les malheureux et protection pour les éprouvés. C’est le verset 156 : "Nous sommes à Dieu et nous retournons à Lui". Selon Sa ‘id ibn Jubayr : « Aucun prophète avant le nôtre n’a reçu ces paroles. » D’ailleurs si Jacob (Ya ‘qub) les avait connues, il n’aurait pas dit : "hélas…. Ô Joseph !....." (XII/84).
Dans le sahih de Muslim, Um Salama rapporte ceci : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : ‘‘ A tout serviteur qui répète en subissant un malheur ce que Dieu – qu’Il soit exalté et magnifié – a ordonné de dire en cette circonstance : "Nous sommes à Dieu et nous retournons à Lui", puis dit : ‘Mon Dieu rétribue-moi pour mon malheur et accorde-moi ce qui en est meilleur !’, Dieu lui donnera un bien meilleur que ce qu’il a perdu.’’ »
La Sourate An-Nissa (les femmes).
La Sourate Al-Ma'ida (La Table-Servie).
On rapporte d'après al-Qurtubi, que le Prophète a dit :
"La sourate al-Ma'ida (la Table-Servie) s'appelle dans le Royaume de Dieu celle qui sauve. Elle sauve le serviteur qui la répète des mains des anges chargés de l'application du châtiment."
La Sourate al-An'am (les troupeaux).
Al-Bayhaqi (ra7imahullâh) dans son livre "Shi'ab" rapporte une Tradition transmise d'après une chaîne qui comporte des inconnus selon laquelle la récitation de la sourate al-An'am sur un malade lui apporte la guérison.
Notons à propos de la guérison (ash-shifa) que le Coran comporte six versets où figure le mot shifa. C'est pourquoi on les appelle les versets du shifa. Ce sont les versets suivants :
"Il guérira (Yashfi) les coeurs des croyants" (IX/14)
"Une guérison (shifa) pour les coeurs malades" (X/57)
"De leurs entrailles (les abeilles) sort une liqueur diaprée où les hommes trouvent une guérison (shifa)" (XVI/69)
"Nous faisons descendre, avec le Coran, ce qui est guérison (shifa) et miséricorde pour les croyants" (XVII/82)
"C'est Lui qui me guérit (yashfini) lorsque je suis malade" (XXVI/80)
"Dis : "Il (le Coran) est direction et guérison (shifa) pour les croyants"(XLI/44)
La Sourate al-A'raf.
Suyuti rapporte dans son al-Durr al-Manthur, une Tradition remontant à al-Hussayn ibn 'Ali, radhiallâhu 3anhum, qui dit ceci : "Je garantis, pour celui qui répète vingt versets d'être protégé par Dieu contre tout démon, tout prince injuste, tout voleur, tout fauve. Ces versets sont : le verset du Trône, les trois versets (55-56)* de la sourate al-A'raf, les dix premiers de la sourate as-Safat (ceux qui sont placés en rang), les trois versets 33-35 de la sourate ar-Rahman (Le Miséricordieux), les deux derniers versets de la sourate al-Hashr (le rassemblement) et le dernier verset de la sourate Bara'a (la repentance)."
* Une petite erreur dans le livre sur les versets, un verset étant manquant (est-ce le 54 ?) : à vérifier...
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La Sourate Yunus (Jonas).
Ibn Abbas, , a dit : "Celui qui récite le verset suivant en se mettant dans son lit pour dormir la nuit : "Moïse dit : "ce que vous avez apporté est de la magie : Dieu la réduira à néant. Dieu n'améliore pas l'oeuvre des corrupteurs."" (X/81) sera à l'abri des sorts que lui jettent les sorciers. Et si on écrit ce verset et on le fait porter par celui qui est ensorcelé, Dieu le débarrassera de cette magie."
La Sourate Houd.
Al-Hassan ibn 'Ali -radhiallâhu 3anhum- rapporte que le Prophète a dit :
"Les gens de ma communauté sont assurés contre la noyade s'ils répètent en prenant le bateau :
"Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux : "Qu'il vogue et qu'il arrive au port, au nom de Dieu ! Mon Seigneur est Celui Qui pardonne, Il est Miséricordieux." (XI/41) ;
"Ils n'ont pas estimé Dieu à Sa juste mesure. La terre entière, le Jour de la Résurrection, sera une poignée dans Sa Main et les cieux seront pliés dans Sa Main Droite. Gloire à Lui ! Très-Elevé au-dessus de ce qu'ils Lui associent !" (XXIX/67)
La Sourate ar-Ra'd (Le Tonnerre).
Anas, , rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit : "La foudre n'atteint pas celui qui mentionne Dieu ."
Abu Hurayra, , rappore que le Prophète disait en entendant le grondement du tonnerre :
"Gloire à Celui dont "Le tonnerre et les Anges célèbrent Ses louanges avec crainte" (XIII/13)."
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Sourate al-Isra (Le Voyage Nocturne).
Asma bint Abi Bakr as-Siddiq, radhiallâhu 3anhuma, rapporte ce qui suit : "Lors de la révélation de la sourate la Corde sur Abu Lahab, sa femme Um Jamil qui était borgne vint en vitupérant et grognant, avec un caillou dans la main. Elle pénétra dans la mosquée où l'Envoyé de Dieu était assis avec d'Abu Bakr . Celui-ci lui dit : "Ô Envoyé de Dieu ! Celle-ci vient et elle ne me rassure pas à ton égard !" Le Prophète lui dit : "Ne crains rien, je vais répéter un verset du Coran qui me protège contre elle."Puis il se mit à réciter le verset en question :
"Quand tu lis le Coran, nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la Vie Future" (XVII/45).
Puis cette femme vint et s'arrêta devant Abu Bakr . Elle dit : "Où est votre compagnon ?" Abu Bakr lui demanda : "Pourquoi, Ô Um Jamil ?" Elle répondit : "On m'a rapporté qu'il m'a raillée !" Abu Bakr lui dit : "Non, par Dieu ! Il ne t'a pas raillé. Mais c'est son Seigneur qui t'a raillé !"
'Amru ibn Shy'yab rapporte d'après son père et son grand-père que lorsque le garçon du clan des Banu Abdulmuttalib commençait à parler, l'Envoyé de Dieu lui apprenait le verset 111 de la sourate al-Isra (le Voyage Nocturne) :
"Et dis : Louange à Dieu ! Il ne S'est pas donné de fils ; Il n'a pas d'associé en la royauté. Il n'a pas besoin de protecteur pour Le défendre contre l'humiliation. Proclame hautement Sa Grandeur !"
Il est rapporté dans une Tradition qu'un homme est venu se plaindre au Prophète d'une dette. Il lui ordonna de lire le verset 110 de la Sourate al-Isra (Voyage Nocturne) :
"Dis : Invoquez Dieu ou bien : Invoquez le Miséricordieux. Quel que soit le Nom par lequel vous L'invoquez, les plus beaux Noms Lui appartiennent."
Ibn Abi ad-Dunya rapporte d'apèrs Isma'il ibn Abi Fadik que l'Envoyé de Dieu a dit : "Chaque fois qu'une affaire m'affligeait, Gabriel apparaissait devant moi et me disait : "Ô Muhammad, répète ceci : "Je me remets au Vivant Qui ne meurt jamais" et "Louange à Dieu ! Louange à Dieu ! Il ne S'est pas donné de fils ; Il n'a pas d'associé en la royauté. Il n'a pas besoin de protecteur pour Le défendre contre l'humiliation. Proclame hautement Sa Grandeur !" (XVII/111)
La Sourate al-Kahf (La Caverne).
Il y a plusieurs hadith sur les vertus de cette sourate notamment à propos de la protection contre les méfaits, contre l'antéchrist (al-Masih ad-Dajjal) et les polythéistes.
Abu al-Darda - radhiallâhu 3anh – rapporte que le Prophète ba dit :« Celui qui récite trois versets du début de la sourate al-Kahf (La Caverne) sera protégé contre l’Antéchrist. »
Dans deux versions recensées par Muslim, il s’agit de « Celui qui récite dix versets » de cette sourate et les « dix derniers versets de la sourate ak-Kahf ».
Muslim rapporte aussi dans le hadîth transmis par an-Nawas ibn Sam’an : « Que celui qui assiste à l’avènement de l’antéchrist récite contre lui le début de la sourate al-Kahf ! »
Mu’adh ibn Anas rapporte que le Prophète a dit : « Pour celui qui récite le début et la fin de la sourate al-Kahf, elle sera pour lui une lumière qui le couvre depuis le sommet de sa tête jusqu’à ses pieds. Et pour celui qui la récite intégralement la nuit, elle sera pour lui une lumière depuis le ciel jusqu’à la terre. »
Ka’b al-Ahbar disait que le Prophète se soustrayait aux regards des polythéistes grâce aux trois versets suivants :
"Nous avons placé un voile épais sur leurs cœurs afin qu’ils ne comprennent pas et Nous avons rendu leurs oreilles pesantes. Ils ne seront jamais dirigés, même si tu les appelais dans la voie droite." (Sourate al-Kahf, verset 57)
"Voilà ceux auxquels Dieu a scellé le cœur, l’ouie et la vue. Voilà ceux qui sont insouciants." (XVI/108)
"N’as-tu pas vu celui qui prend sa passion pour une divinité ? Dieu l’égare sciemment ; Il met un sceau sur ses oreilles et sur son cœur ; Il place un bandeau sur ses yeux." (XXXXV/23).
A ces trois versets, il convient selon l’exégète al-Qurtubi, d’ajouter les deux suivants :
"Quand tu lis le Coran, Nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la Vie Future." (XXXVI/45)
"Ya Sin. Par le sage Coran ! Tu es en vérité, au nombre des prophètes et tu es envoyé pour guider les hommes sur une voie droite" jusqu’à "pour qu’ils ne voient pas" (XXXVI/1-9)
La Sourate Ta-Ha.
Abu Hurayra - radhiallâhu 3anh – rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu – qu’Il soit béni et exalté – a communiqué les sourates Ta-Ha et Ya-Sin deux mille ans avant de créer les cieux et la terre. Lorsque les anges ont entendur le Coran, ils ont dit : « Heureux sera la communauté qui recevra cela. Heureux sont les cœurs qui retiendront cela. Heureuses sont les langues qui répèteront cela. »
La Sourate al-Anbya’ (Les Prophètes).
Sa’d Abi Waqqaq - radhiallâhu 3anh – rapporte que le Prophète a dit : « L’invocation de Dhul-Nun (Jonas) dans le ventre de la baleine fut (les suivants) : "En vérité, il n’y a de Dieu que Toi ! Gloire à Toi ! Oui, j’étais au nombre des injustes !" (XXI/87) Jamais un homme musulman n’invoque Dieu par ces paroles à propos d’une chose sans qu’il ne soit exaucé. »
La Sourate al-Hajj (Le Pélerinage).
‘Uqba ibn ‘Amir rapporte ceci : « J’ai dit : ‘‘Ô Envoyé de Dieu ! La Sourate al-Hajj (Le Pélerinage) est appréciée particulièrement du fait qu’elle comporte deux prosternations à observer au moment de la récitation. Il m’a dit : ‘Oui, et celui qui ne les observe pas ne doit pas lire les versets qui les renferment.’’’»
La Sourate al-Mu‘minun (Les Croyants).
Anas, ibn Abdullah as-San‘ani rapporte qu’ibn Mas‘ud - radhiallâhu 3anhum – passa à côté d’un homme éprouvé. Il récita dans son oreille les quatre derniers versets de la sourate al-Mu‘minun et cet homme fut guéri. L’Envoyé de Dieu dit à ibn Mas‘ud : « Qu’as-tu récité dans son oreille ? » Il lui rapporta ce qu’il a récité. Le Prophète dit alors « Par Celui Qui détient le sort de mon âme ! Si un homme qui y croit en toute certitude les récite sur une montagne, elle s’écroulerait. »
La Sourate ar-Rum (Les Byzantins).
Ibn Abas - radhiallâhu 3anh – rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui récite le matin les versets 17 à 19 de la sourate ar-Rum rattrape ce qu’il a raté dans sa journée. Et celui qui les récite le soir rattrape ce qu’il a raté dans sa nuit. »
La Sourate Ya-Sin.
Cette sourate est célèbre puisqu’elle a sauvé le Prophète au moment de quitter sa maison à la Mecque pour émigrer à Médine. Sa maison était encerclée par tout un groupe de Quraychites armés qui voulaient le tuer. En sortant de chez lui, l’Envoyé de Dieu se mit à réciter la sourate Ya-Sin. Arrivant au verset suivant : "Nous plaçons une barrière devant eux et une barrière derrière eux. Nous les envelopperons de toutes parts pour qu’ils ne voient pas." (Sourate Ya-Sin, verset 9), il leur jeta du sable au visage. Ils baissèrent alors les têtes et l’Envoyé de Dieu put passer.
En plus de cette Tradition, il existe de nombreux hadîth sur les vertus de cette sourate.
Ma‘qal ibn Yassar - radhiallâhu 3anh – rapporte que le Prophète a dit : « Lisez la sourate Ya-Sin sur vos morts qui agonisent. »
‘Aïsha – – rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Il y a dans le Coran une sourate qui intercède en faveur de celui qui la récite et expie les fautes de celui qui l’écoute. C’est la sourate Ya-Sin. »
La Sourate as-Safat (Ceux qui sont placés en rang).
En plus des vertus de ses dix premiers versets déjà évoqués, rapportons la Tradition suivante sur ses derniers versets :
Abu Sa‘il al-Khudri - radhiallâhu 3anh – rapporte que l’Envoyé de Dieu répétait à la fin de la prière ou au moment de se lever pour partir, les trois derniers versets de la sourate as-Safat.
La Sourate Ghafir (Celui Qui pardonne).
Abu Hurayra - radhiallâhu 3anh – rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Celui qui récite en se réveillant le verset du Trône et les deux premiers versets de la sourate Ghafir sera préservé durant toute sa journée et celui qui les récite en se couchant, sera préservé durant toute la nuit jusqu’au matin. »
La Sourate ad-Dukhan (La fumée).
Plusieurs traditions indiquent que celui qui récite la Sourate ad-Dukhan bénéficiera du pardon.
Jabir ibn Abdullah - radhiallâhu 3anh – rapporte que le Prophète ne dormait pas avant d’avoir réciter les deux sourates as-Sajda (la Prosternation et) al-Mulk (la Royauté).
Khalid ibn Ma‘dan rapporte la Tradition suivante : « Lisez celle qui sauve, à savoir la sourate as-Sajda, car on m’a rapporté qu’un homme la récitait sans rien lire d’autres et qu’il avait beaucoup de péchés. Or, cette sourate l’avait couvert de ses ailes et elle dit : « Seigneur ! Pardonne-lui, car il me récitait beaucoup ! » Le Seigneur lui permit alors d’intercéder en faveur de cet homme et Il dit (aux anges scribes) : ‘‘ Inscrivez en sa faveur une bonne action pour chaque péché et élevez-le d’un degré. ’’ »
La Sourate al-Fath (La Victoire).
Anas ibn Malik - radhiallâhu 3anh – rapporte qu’au moment de la Révélation du début de la Sourate al-Fath (versets 1 à 5), le Prophète a dit : « J’ai reçu cette nuit des versets qui me sont plus chers que le bas-monde entier. »
La Sourate ar-Rahman (Le Miséricordieux).
‘Ali - radhiallâhu 3anh – rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Chaque chose a sa fiancée et la fiancée du Coran, c’est la Sourate ar-Rahman. »
La Sourate al-Waqi‘ah (Celle qui est inéluctable).
‘Abdullah ibn Mas‘ud - radhiallâhu 3anh – rapporte ceci : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Celui qui récite chaque nuit la Sourate al-Waqi‘ah ne tombera pas dans le besoin. »
La Sourate al-Hashr (Le Rassemblement).
Abu Hurayra a rapporté ceci :
« J'ai interrogé le Prophète - - sur le Nom Suprême de Dieu et il m'a dit : ‘‘Ô Abu Hurayra ! Accroche-toi aux trois derniers versets de la surat al-Hashr’’ »
Anas, radhiallâhu 'anh, rapporte que le Prophète - - a dit : « Celui qui récite les trois derniers versets de la surat al-Hashr et qui meurt la nuit même mourra en martyr. »
La Sourate al-Mulk (La Royauté).
Plusieurs hadîth indiquent que cette sourate sauve du châtiment de la tombe.
La Sourate al-Zalzala (Le tremblement de terre).
Anas ibn Malik rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Pour celui qui récite la sourate al-Zalzala, elle vaut pour lui la moitié du Coran.»
La Sourate al-Kafirun (Les impies).
Fatwa ibn Nawfal - radhiallâhu 3anhum –rapporte que le Prophète a dit à son père Nawfal : « Lis la Sourate al-Kafirun, car elle est le moyen de s’innocenter du polythéisme.»
La Sourate al-Ikhlas (Le culte pur).
Il existe de nombreux hadîth sur les vertus de la sourate al-Ikhlas et sur le fait qu’elle représente le tiers du Coran.
Les deux dernières sourates du Coran al-Falaq et an-Nass appelées les Protectrices (al-Mu‘awidhatayn).
‘Aïsha – radhiallâhu 3anha – rapporte ceci : « Lorsque le Prophète avait mal, il lisait dans ses mains al-mu‘awidhatayn (les sourates l’Aurore et les Hommes) puis les passait sur son corps. Lorsqu’il devint très malade, je lisais moi-même ces sourates puis je soufflais dans ses mains et je les faisais passer sur son corps par espoir dans leur bénédiction. »
‘Aïsha – radhiallâhu 3anha – rapporte aussi que lorsque le Prophète se mettait dans son lit chaque nuit, il soufflait dans ses mains, récitait les sourates al-Ikhlas (le Culte pur), l’Aurore et les Hommes puis faisait passer ses mains par trois fois sur son corps en commençant par sa tête et son visage.